Donc voilà, ça sent méchamment la fin. Ou gentiment, notez. Demain, je posterai une traditionnelle note vous invitant à voter pour votre disque préféré de l'année et même à le chroniquer, tiens. Vu l'évolution plutôt linéaire des années précédentes, vous serez un peu plus à voter et un peu moins à écrire. Sans surprise.
Sans surprise, parce que cette année encore, on aura raccourci les formats. Le Tweet est devenu Vine, l'Instagram Snapchat, et les chroniques de disque, elles aussi, ont encore un peu rétréci. Je lisais récemment un article sur l'essor de la critique cinéma on-line et ce constat à double tranchant: oui, une autre critique a voix au chapitre, mais elle préfère les réseaux sociaux aux blogs et autres forums. Résultat des courses: on fait plus court et moins cinéphile qu'hier, mais on a plus d'écho. Super.
Pas de quoi me faire troquer ce blog contre des Tweets de 140 signes. Et surtout pas d'arrêter d'écrire. "Bon qu'à ça" comme disait Samuel Beckett. Ou presque. Avant de jouer la rétrospective en quelques notices, échangeons le clavier contre des platines, fussent-elles virtuelles. Et de sortir du chapeau un petite playlist grise et brumeuse, mais aussi onirique et vibrante. Avec du vieux, du neuf et du récent dedans. Santé!
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