Depuis le début de l'année, je m'essaie au débat critique, en bonne compagnie. Une fois toutes les deux semaines, en effet, on tient salon musical dans l'émission Vertigo, sur les ondes de La Première. Et on retrouve au micro des voix dont les mots ont bercé mon adolescence musicale, dans une autre époque, dans des journaux disparus depuis (Vibrations) ou différents alors (Le Temps, L'Hebdo).
Vendredi dernier, il était question, notamment, de Neuro, le dernier album d'Anna Aaron. Une fois n'est pas coutume, je profiterai donc de l'effet Replay pour m'économiser quelques lignes. Vous pouvez écoutez mon avis (et celui de Nicolas Julliard et Roderic Mounir) ici.
Reste que si je suis un peu déçu et mitigé devant ce nouvel album, moins râpeux et abrasif que le précédent Dogs In Spirit, je ne ferai pas la fine bouche face aux quelques réussites qui émaillent Neuro. En tête les ballades hantées comme Off et, surtout, Sutekina. Mais aussi le plus rock Stellarling, premier extrait envoyé en éclaireur cet hiver, malin et maîtrisé dans la production comme l'écriture. La preuve qu'il ne faut pas trop vite enterrer Anna Aaron. Impression à confirmer sur scène dans les semaines à venir.
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